. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Meilleurs voeux pour 2016

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Noël est planétaire, son souffle élémentaire





samedi 28 avril 2012

"Vrai travail" pour un "Vrai 1er mai"


Les dernières déclarations du président sortant candidat Nicolas Sarkozy au sujet du 1er mai créent un contexte malsain qui ne respecte pas les travailleurs et leurs organisations syndicales.

Le mouvement appelle ses responsables diocésains et de secteurs, et au delà tous les membres du mouvement, à participer et faire participer aux manifestations du 1er mai prochain.

En effet, Le « vrai travail » que le parti de droite prétend défendre est à l'opposé de la situation réelle vécue, subie par les travailleurs et les chômeurs.
Aujourd'hui, le travail est mis en miettes. Pour beaucoup, travailler devient stress, travailler devient souffrance, précarité et incertitude. Les travailleurs privés d'emploi sont rejetés, accusés, fliqués, trimballés de temps partiels en intérim.
Les faibles salaires, les conditions de travail, le chômage rendent pauvres, dépendants, minent la santé et le sommeil. Le travail et le chômage cassent les vies. Voilà le vrai travail.

Aux tentatives de division, nous répondons en manifestant notre unité et notre volonté de justice et de progrès social avec les organisations syndicales.

Il y a d'autres solutions que le rejet de l'autre ou d'attiser la haine. Nous voulons travailler « au vivre ensemble ».
Nous faisons partie de ces chrétiens qui ne veulent pas se taire devant la montée de l'extrême droite et des exclusions de toutes sortes. Un tel vote nous parait inconciliable avec L’Évangile, cette Bonne Nouvelle de libération.

Nous vous encourageons à relire ensemble la dernière déclaration de l'ACO "Rendre visibles les invisibles" (disponible sur le site internet sous ce lien :http://www.acofrance.net/ressources/10227/02/1.pdf.) et à la diffuser. Ce texte est porteur des paroles des travailleurs, de leurs aspirations et de notre relecture en mouvement.
Message du secrétariat national 

mardi 10 avril 2012

La politique c'est notre affaire


L'ACO tient des cafés-débats

Dans le cadre de ses journées de réflexion ouvertes à tous en ce début d'année 2012, l'Action catholique ouvrière a initié 3 rencontres qui ont eu lieu à Clermont, Thiers et Issoire sur le thème « La politique peut-elle changer nos vies ? ». Les participants ont réfléchi et débattu sur différents aspects de leur vie quotidienne : travail, logement, santé, école, précarité, immigration, chômage... La conclusion générale est que « la politique, c'est notre affaire ! ».
Ces rencontres ont permis d’exprimer des situations d’injustices, d’isolement, d’exclusion :
Baisse de salaire : « Même des gens au travail n’arrivent plus à faire face à leurs charges et doivent faire appel aux Restos du Cœur, Secours Catholique, Secours Populaire pour boucler les fins de mois. »
Précarité : « De plus en plus de gens n’ont d’autres choix que d’accepter des missions d’intérim, des petits boulots etc.…les périodes de chômage se multiplient et surtout se prolongent. »
Stress au travail : « Beaucoup n’ont pas d’emploi et ceux qui sont au travail doivent toujours en faire plus, menant parfois jusqu’à la dépression et le suicide (France télécom, CPAM, la Poste…) »
Service public : «  Dans le cadre de la RGPP, non-remplacement d’un départ en retraite sur deux. C’est l’abandon du service public et la détérioration du service rendu aux usagers ».
École : « Suppression de postes, de classes, des RASED, d'infirmière scolaire… des classes à plus de 30 élèves. Tout cela accentue les problèmes des enfants de monde populaire. »
Santé : « Trop de personnes ne peuvent se faire soigner correctement ; impossible de cotiser à une mutuelle. Diminution des personnels hospitaliers, détériorations des conditions de travail… » Hôpital, santé, école, ne sont pas faits pour être rentables. Il y a une notion de service public à remettre au gout du jour. Le redéfinir c’est aussi une responsabilité de citoyen.

Militants ACO, dans notre vie de travailleurs, nous sommes révoltés par toute injustice et forme d'exploitation. Le syndicalisme, la vie politique, la vie associative nous permettent de nous engager. L'ACO nous aide à devenir quelqu'un, à investir dans un projet à forte valeur humaine. Nous voulons construire ensemble un monde plus beau. En équipe et lors de nos rencontres nous partageons nos combats quotidiens pour une vie plus digne. A travers tout cela nous essayons de vivre notre foi au Christ, d'être des témoins, un signe de l'Amour de Dieu auprès de tous

Dans ces 3 rencontres, l’ACO a aussi permis à ses équipes, à d’autres personnes et à d’autres membres de services, mouvements d’église ou associations caritatives d’échanger sur les conditions de vie aujourd’hui et de se dire comment nous étions aussi acteur de « La Politique ». En voici quelques témoignages :

« Nous sommes passés d’un système d’investissement (école, santé…) à un système de spéculation ».
« Donnons plus de poids aux syndicats, aux associations... Les bénévoles font un travail énorme mais ça ne suffit pas pour répondre à tous les besoins des « sans voix » ; les solutions sont politiques. »
« Les acquis sociaux ne sont jamais acquis définitivement » »
« Il faut inventer des solutions nouvelles, laisser les jeunes s'engager et prendre  leurs responsabilités. »
A l'un qui disait « la politique ça ne change pas grand chose » un autre a répliqué « la politique, c’est nous ; il faut agir là où nous sommes, voter mais rester vigilants. » 

En conclusion de ces échanges, on peut dire que « La politique, c’est notre affaire ! » et qu’il est nécessaire de s'engager et de se battre là où nous sommes, avec nos organisations, pour une politique plus proche des préoccupations des citoyens.


ACO63   Avril 2012

Ce compte-rendu a alimenté les premiers travaux effectués dans le cadre de « DIACONIA 2013 »



Prochaine rencontre ouverte à tous : le samedi 30 juin, fête régionale de la Mission Ouvrière.


Pour information, vous pouvez lire sur le site ACO France la dernière déclaration de notre mouvement :
« Rendre visibles les invisibles »